Notre histoire
« Les Filles du Saint-Esprit » sont une Congrégation religieuse, née en 1706. Les fondatrices vivaient simplement parmi le peuple, pour le service de Dieu, des pauvres, des malades, des enfants. Elles priaient plus particulièrement le Saint-Esprit.
Dans un esprit de simplicité et d’ouverture, de partage et de prière, les sœurs vivent encore en petites communautés au milieu des gens. Promptes à l’accueil de qui frappe à leur porte, elles essaient d’être attentives à la voix de l’Esprit-Saint et de discerner ses appels.
En collaboration avec associations, ONG, réseaux et groupes divers, elles s’engagent pour plus de justice et de fraternité. En Église, les Filles du Saint-Esprit participent à la naissance et à la croissance de communautés selon l’Evangill en mission avec d'autres.
Dans l’Esprit de Pentecôte, les Filles du Saint-Esprit essaient d’être créatives et de risquer des réponses audacieuses aux appels actuels. Elles s’ouvrent à des « Associés laïcs », viennent de fonder un groupe de « Laïques consacrées » et continuent de se faire proches des moins favorisés. Présentes en treize pays, elles travaillent à développer leur internationalité par plus de communication et d’échanges. Là où elles vivent, les Filles du Saint-Esprit cherchent à tracer, avec d’autres, un chemin d’espérance.
1706. Au port du Légué, dans la baie de Saint-Brieuc, le 8 décembre 1706, deux femmes d'origine modeste, Marie Balavenne et Renée Burel, s'engagent à vivre ensemble pour servir Dieu en servant les pauvres, les malades et les enfants. Elles sont encouragées et soutenues par Jean Leuduger, prêtre diocésain, directeur des Missions en Haute Bretagne.
1733. Les sœurs demandent et reçoivent l'approbation officielle de l'Eglise diocésaine. Elles sont connues sous le nom de " Sœurs de la Charité de Plérin " ou " Sœurs blanches ", ou " Filles du Saint- Esprit ". " Les maisons de charité " sont surtout établies dans les paroisses de campagne.
1789. Révolution française : suppression des congrégations religieuses. Les 75 Filles du Saint-Esprit doivent se disperser, mais elles gardent au cœur la fidélité au charisme : " Aimer et servir Jésus-Christ dans la personne des pauvres. " La Révolution passée, la plupart des communautés se reconstituent et d'autres sont fondées dans toute la Bretagne.
Au 19ème siècle. Dans la société du 19ème siècle, les Filles du Saint-Esprit se mettent au service des pauvres de toutes les manières possibles, notamment au moment des épidémies : choléra, dysenteries, typhus… Elles cherchent à répondre aux besoins du temps. Elles vivent simplement parmi le peuple et participent aux prières de la paroisse.
1901-1905. En 1902, à cause des lois de laïcisation, les fermetures des écoles se succèdent et provoquent le départ des sœurs à l'étranger. La Congrégation s'ouvre alors vers l'extérieur: Belgique, Hollande, Grande-Bretagne, Etats-Unis, Canada. Cette confrontation à des cultures différentes modifie et enrichit, pour les sœurs, la manière de vivre le service de Dieu et des pauvres.
Toujours en réponse aux appels de l'Eglise, la Congrégation envoie des sœurs
- en 1936, en Mandchourie, d'où elles seront expulsées en 1951, à l'avènement du régime communiste.
- en 1954, au Nord Cameroun
- en 1962, au Chili
- en 1964, au Nigéria
- en 1974, au Tchad
- en 1979, au Pérou
- en 1994, au Burkina Faso
- en 1994, en Roumanie.
1994. La Congrégation des sœurs de Notre Dame de Briouze, Normandie, fusionne avec la Congrégation des Filles du Saint Esprit.
1987. Engagement des premiers Associés aux Etats-Unis.
1996. Reconnaissance officielle des Associés, hommes et femmes attirés par la tradition spirituelle de la Congrégation pour le développement de leur vie baptismale et le service de l'Evangile.
2003. La Congrégation des sœurs Hospitalières du Saint-Esprit de Poligny, Jura, fusionne avec la Congrégation des Filles du Saint-Esprit.
2003. Fondation de la Branche séculière Filles du Saint-Esprit (laïques consacrées)